UNE JOURNEE TRADITION EN GUADELOUPE

Voici deux activités que j'ai vécues lors de mon dernier séjour en Gwada, un retour dans le temps !!

La course de boeufs tirants :

Les courses de boeufs tirants font aprtie intégrale de la tradition guadeloupéenne. Ces compétitions opposent des attelages de deux animaux une charrette lestée à flanc de colline, pendant un temps chronométré, avec un nombre limité de coups de fouet.

Le parcours deplus de 100 mètres de longueur sur une pente raide est chronométré par un juge arbitre tout puissant.

C'est sur la ''Grande Galette'', nom donné à Marie Galante par les guadeloupéens pour sa forme originale, qu'est née la course de boeufs tirants de la volonté de quelques propriétaires amoureux des courses de boeufs tirants. Ces courses permettent aussi d'analyser la force de ces animaux mythiques!

Les courses s'organisent autour de plusieurs équipages de deux boeufs, tirants un charriot lesté de roches d'un poids de 1.700 kilogrammes, sur une pente raide à flanc de colline. Le parcours est chronométré par le juge sur des règles qui se sont imposées dans le miieu évoluant sans cesse. Ces courses ont un très grand succès en Guadeloupe!

Dès la fin de la saison cannière, les courses de boeufs tirants ont toute leur place. L'organisation se déroule suivant un processus immuable, une pente raide, un parcours balisés par des plots ou poteaux en plastique couleurs. L'équipage serait éliminé s'il sortait du tracé.

Le conducteur doit avoir une énorme complicité avec ses boeufs, il ne peut sur ce parcours très difficile, utilisé pas plus de 12 coups de fouets, sous peine d'élimination!

Les combats de coqs :

Historique: Les premiers combats de coqs datent d'environ 3000 ans avant Jésus-Christ. Ils sont nés en Inde dans les fabuleux palais de cette époque. Aux Antilles, les combats de coqs existent depuis 500 ans et ont été amenés par les espagnols. Ils représentent une Tradition, un patrimoine, un sport et font partie intégrante de la culture Guadeloupéenne.

Le pitt est une petite arène circulère dans laquelle se déroulent les combats de coqs.

Ce sont des coqs " sauvages" domestiqués et croisés avec des coqs originaires d’Inde.
Avant la saison des combats, ils seront préparés, entraînés, comme des athlètes de haut niveau, et nourris avec des recettes qui restent très secrètes.
Le jour des combats, les paris se font à la criée au milieu de la folie tumultueuse des parieurs. De grosses sommes d’argent sont parfois mises en jeu.

Règles du Jeu :
Le coq doit rester coucher pendant plusieurs minutes pour être déclaré vaincu.
Autre cas de défaite, en cas de fuite du coq devant son adversaire deux fois de suite.

Les combats de coqs sont menacés par des députés adeptes des lois protectrices des animaux, aujourd'hui les gallodromes (ou pitts) existants sont légaux, en ouvrir de nouveaux est interdit. Lorsque l'on voit l'engouement des guadeloupéens face à un tel spectacle on ne peut qu'être solidaire avec ceux qui se battent pour que cette tradition persiste !

Heureusement pour moi, le sport que j'ai pratiqué pendant ce séjour m'a permis de rencontrer des animaux en liberté et surtout d'une majestuosité exceptionnelle :

Voici un beau specimen de tortue verte prise en flagrant délit de somnambulisme lors d'une plongée de nuit avec Dominique dans la réserve Cousteau